Demande de diminution du montant de la prime d’assurance auto en raison du confinement UFC

Philippe PLACIDE, Avocat Martinique, vous offre cette actualité !

En raison du confinement mis en place par l’État pour lutter contre la pandémie de Covid-19, vos déplacements sont fortement réduits.

Vous pouvez demander une baisse de votre prime d’assurance auto et moto. En effet, selon le code des assurances,« l’assuré a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat à une diminution du montant de la prime ».

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Demande de diminution du montant de la prime d’assurance automobile en raison du confinement

Lettre à adresser en recommandé avec accusé de réception à votre assureur.

Vos prénom et nom
Votre adresse
Code postal – Ville

Destinataire
Adresse du destinataire
Code postal – Ville

À [ville], le [date]

 Objet : Modification du contrat d’assurance automobile – Demande de diminution de prime suite à la diminution du risque

Madame, Monsieur,

J’ai souscrit auprès de votre société un contrat d’assurance n°[numéro de la police d’assurance] en date du [date] et je souhaite par cette présente, envoyée en recommandé avec accusé de réception, modifier ce contrat.

En effet, les règles de confinement du gouvernement pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont restreint mes déplacements en véhicule [préciser en quoi ces mesures ont fait diminuer vos déplacements indiquer par exemple « en raison des mesures de télétravail mises en œuvre par mon employeur »], le risque couvert par mon contrat a diminué. Or, selon l’article dédié du code des assurances, « l’assuré a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat à une diminution du montant de la prime ».

Je vous demande de bien vouloir me proposer une réduction du montant de ma prime correspondant à cette diminution du risque couvert afin que je puisse vous marquer mon accord pour une modification du contrat.

Vous remerciant, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments distingués.

Signature

………………………………………….

https://www.quechoisir.org

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Philippe H. PLACIDE
Avocat à la Cour
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Past-Président de l’ Union des Jeunes Avocats de Martinique
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NON, « La police n’a pas le droit de verbaliser parce qu’il manque l’heure sur l’attestation » de non confinement

Philippe PLACIDE, Avocat Martinique, vous offre cette actualité !

Depuis quelques jours, plusieurs témoignages font état de verbalisations pour des raisons absurdes par des policiers qui leur reprochent d’avoir enfreint les règles de confinement. Abus de pouvoir ? Nous avons posé la question à une pénaliste.

Une cohorte de Français témoignent de situations ubuesques. Verbalisés à hauteur de 135 euros parce qu’ils se rendaient à la boulangerie et non au supermarché, pour un test de grossesse à la pharmacie, pour une attestation au crayon ou parce qu’ils n’avaient pas recopié le texte en intégralité sur leur attestation manuscrite… Autant d’agissements qu’aucun décret ni aucune loi, en réalité, n’interdit. Des policiers et gendarmes mettraient-ils en oeuvre une interprétation toute personnelle des textes en vigueur ? Au 1er avril, c’est plus de 359.000 procès-verbaux pour non-respect du confinement qui ont été dressés. Avocate au barreau de Paris, Safya Akorri a défendu à titre bénévole, ce mardi 31 mars, l’un des premiers Français qui comparaissait pour avoir enfreint plusieurs fois ces mesures. Délit pour lequel ce jeune homme de 22 ans, qui disait habiter un deux-pièces avec six autres personnes, s’exposait à 6 mois de prison. Il a finalement écopé de 105 heures de travaux d’intérêt général. Me Akorri s’inquiète des dérives de l’appareil judiciaire à l’heure d’un « état de guerre » qui semble justifier le règne de l’arbitraire. Entretien.

Verbalisé pour un sac de courses pas assez rempli, pour une attestation remplie au crayon… En tant que pénaliste, quel regard portez-vous sur les cas de verbalisations semble-t-il abusifs dont font part de nombreux Français depuis le début du confinement ?

Ce mardi 31 mars, 25.000 personnes ont été verbalisées à Paris et il règne, autour de ces contraventions, le flou le plus artistique qui puisse exister. La personne que j’ai défendue ce mardi a pris une de ces amendes parce qu’elle n’avait pas indiqué son heure de sortie. Qu’est-ce qui justifie qu’une attestation non horodatée fasse l’objet d’une amende ? Rien. Rien dans le texte du dernier décret du 26 mars ne dit qu’il faut préciser la date et l’heure sur son attestation.

Mais les policiers prennent néanmoins la liberté de verbaliser sur ce fondement.

Absolument. Rappelons que seuls les décrets pris en Conseil des ministres font foi. 135 euros, c’est considérable, c’est un panier d’une semaine pour une famille. Surtout que nous allons vivre, on le sait tous, une paupérisation sans précédent après cette épidémie. On met pour l’heure un voile pudique là-dessus parce que nous sommes en train de gérer une crise. Mais il y aura une claque économique sans précédent. Alors, quand on en arrive à donner à des agents des forces de l’ordre la possibilité d’émettre de telles verbalisations, il est fondamental de vérifier que l’on verbalise bien comme il faut. Ce contrôle doit être, me semble-t-il, encore plus accru dans une période aussi exorbitante du droit commun. Dans les prétoires, il commence à y avoir des cas de verbalisations réitérées. On est dans un moment tellement extraordinaire, tellement hors du commun, qu’il est de la responsabilité de nos juges de faire rigoureusement attention au respect des libertés fondamentales. Même et surtout pour quelque chose d’aussi basique qu’une contravention.

Interdiction de prendre son vélo pour faire de l’exercice, footing de 2 kilomètres maximum… Ces messages de prohibition apparaissent dans les communications des ministères, bien qu’on ne les trouve pas dans les décrets. S’installe une impression selon laquelle il y a des amendes qui sont décernées sur la base de simples consignes informelles, et non sur la base du droit. Avec des policiers qui, partant, pourraient décerner des amendes indues mais en se croyant dans leur bon droit…

Oui. C’est inadmissible, c’est incompréhensible. Ce que nous sommes en train de vivre est extrêmement inquiétant. Sous prétexte du confinement, nous laissons filer la totalité de nos principes fondamentaux. Vous avez le ministre de l’Intérieur qui dit, face caméra, que les gendarmes ont le droit de regarder ce que contient votre sac de course, s’ils ont le « sentiment » que vous « bluffez » ! Mais, non ! Le Code de procédure pénale est extrêmement clair sur la fouille de bagage : cela doit toujours se faire sous le contrôle d’un officier de police judiciaire (OPJ). A l’entendre, on se demande si, bientôt, les policiers n’auront pas aussi le droit de fouiller nos maisons pour vérifier nos courses ?

Pour que ce soit clair : les policiers les gendarmes peuvent vous demander d’ouvrir vos sacs, mais ils n’ont donc le droit de fouiller les sacs de course ?

Non ! Ce n’est pas parce que c’est Christophe Castaner qui le dit qu’ils en ont le droit. D’autant qu’en droit, on ne parle pas de « sentiment », mais d’indice. Cela ne doit pas se faire au petit bonheur la chance, suivant la tête que vous avez…

Aux premiers jours du confinement, il a été dit que l’attestation ne pouvait être que manuscrite, et non numérique, en PDF sur son téléphone par exemple. Mais y a-t-il une base légale à ce glissement ?

Je n’en ai vu aucune. J’ai été très surprise de cette consigne. Pour le coup, ça ne simplifie vraiment pas la vie des gens. Mais on a bien compris que le but, c’était bien de ne surtout pas simplifier la vie aux gens.

Certains se questionnent sur la légalité des contraventions émises depuis le premier jour du confinement. La loi sur l’état d’urgence sanitaire n’a été promulguée q’une semaine plus tard… Les décrets ministériels suffisent-ils à édicter de nouvelles contraventions ?

Oui, les premières contraventions, celles de 38 euros, étaient en fait du ressort du préfet, qui a le pouvoir d’en édicter de nouvelles. Au-dessus des contravention de 4e classe, cela relève ensuite du pouvoir réglementaire du ministre. C’est tout à fait légal.

Ces amendes coûtent 135 euros pour la première infraction, 200 euros en récidive. Concrètement, est-il possible de les contester ?

Toute amende est contestable. Vous avez la possibilité de la contester sur le fameux portail de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Mais là encore, il y a des difficultés. Hier, dans le cas jugé à Paris, il n’a été remis au prévenu aucun procès-verbal d’amende. C’est tout de même problématique… Une amende n’est définitive que si elle est payée. Si vous voulez la contester, ne la payez pas. C’est le concept en droit contraventionnel : payer l’amende, c’est reconnaître son infraction. Il n’est ensuite plus possible de contester.

S’il faut être sanctionné pour ne pas avoir respecté le confinement, il faut que cela soit une sanction juste et justifiée. On ne peut pas être dans un gouvernement de policiers – qui sont par ailleurs sous une tension incroyable. C’est une des populations en contact frontal avec les gens dont ils doivent gérer les angoisses, parfois l’incivisme. On sait que, dans ces conditions, les policiers peuvent dérailler un peu, et verbaliser ce qu’ils n’auraient pas dû verbaliser. C’est humain, on peut le comprendre, mais cela ne justifie pas les abus. Il est hors de question de les cautionner. On parle de l’argent et de la probité des gens. Et aussi de leur casier judiciaire.

Contrevenir de manière répété devient en effet un délit à la 4e entorse en un mois. Vous jugez cela excessif ?

Je comprends que l’idée est de faire peur aux gens et ce afin qu’ils comprennent la gravité du non-respect des restrictions. Mais nous savons pertinemment qu’il va y avoir des erreurs judiciaires. Une telle politique de l’exemple, ce n’est pas audible. Rappelons qu’un casier judiciaire, cela vous suit à vie. C’est extrêmement grave dans la mesure où cela vous empêche l’accès à certaines professions – chauffeur de taxi, journaliste… Les responsables politiques, sur ce point semblent déconnectés de la réalité, en ce qu’ils ne comprennent pas la gravité d’un certain nombre de sanctions qu’ils édictent.

Les contestations des amendes ont-elles des chances d’aboutir ? On devine toute la difficulté à prouver, pour un plaignant, qu’il respectait les règles du décret… mais pas celles des tweets de la place Beauvau.

Jusqu’à avant-hier, j’aurais répondu oui, les contestations des amendes ont des chances d’aboutir. Mais hier aux comparutions immédiates de Paris, j’ai vu des magistrats emportés par cette espèce de sidération générale : oui, il faut baisser la tête, oui, il faut suivre les directives de notre gouvernement… Comme s’ils en arrivaient à se dire que, pour le bien commun, il faut mettre le droit de côté. Que, de toute façon, des travaux d’intérêt général, ce n’est pas gravissime. Mais ce qui est autrement inquiétant, c’est que cela nous ramène – dans une moindre mesure – à l’état d’esprit au moment de l’état d’urgence anti-terroriste. Ce moment où l’on est tous sous le choc, où des gens normalement sensibles aux libertés fondamentales, sensibles aux risques d’abus, mettent tout ça sur le côté au nom de « l’état de guerre ».

C’est donc une dérive de l’État de droit qui serait en train de poindre ?

Oui, on en a pleinement conscience depuis la semaine dernière. Depuis que les délais de détention provisoire pour les détenus se sont prolongés sans aucun débat. C’est hallucinant. Un greffe m’a appelé pour me dire que ce n’était pas la peine de me présenter à l’audience devant un juge, ce jeudi, pour un client en détention depuis 18 mois. Pourquoi ? En raison de la circulaire du ministère de la Justice.

Comme à l’époque de l’état d’urgence de 2015, les avocats font part de la gravité du moment, tout en ayant l’impression d‘être des oiseaux de mauvais augure…

Tout porte également à croire que le gouvernement cherche à limiter les contestations de ces amendes. En faisant par exemple passer, lundi dernier, la contravention pour récidive de 1500 euros à… 200 euros. Cela devient donc une amende forfaitaire, payable tout de suite.

C’est évidemment pour éviter la contestation. C’est de toute façon le principe pour toutes les contraventions : on incite à payer rapidement, et on évite ainsi que les services de l’ANTI ne soient saturés. Pour les amendes liées au confinement, je ne sais pas si le gouvernement réalise qu’il y aura une énorme vague de contestation de ces amendes.

Décret après décret, annonce après annonce, on perçoit une certaine improvisation et un certain niveau de bricolage dans les arrangements législatifs effectués pour faire face à l’épidémie…

Typiquement, il n’y a qu’à voir l’ordonnance de procédure pénale. Parmi 1.000 autres mesures hallucinantes, on y trouve la prolongation automatique des détentions provisoires, et ce sans débat (au motif d’éviter la propagation du virus, NDLR). Alors même que ce n’est pas nécessaire ! Des magistrats se demandent même pourquoi ils n’ont pas été consultés. On a la visioconférence qui permet d’assurer les audiences de mise en liberté. On parle tout de même de détenus, de populations qui sont encore plus en danger. J’ai un client, séropositif, avec l’hépatite C, dont le service médical de santé me dit qu’il faut le sortir au plus vite. Sa demande de mise en liberté est en attente depuis le troisième jour de confinement.

marianne.net

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Indépendance des Avocats : le Prix de la Démocratie

Philippe PLACIDE, Avocat Martinique, vous offre cette actualité !

A l’appel du Conseil national des barreaux, les avocats (ont manifesté) manifesteront ce lundi 3 février à partir de 13 heures à Paris, avec le Collectif SOS Retraites. Le rendez-vous avec le Premier ministre Edouard Philippe qui devait se tenir hier a été reporté à demain. La profession a donc décidé de faire une démonstration de force pour tenter d’infléchir le gouvernement. Bertrand de Belval, avocat au barreau de Lyon et docteur en droit, rappelle les raisons pour lesquelles les avocats défendent leur indépendance à tous les niveaux, y compris dans la gestion de leur système de retraite. 

Sur tout le territoire, les avocats sont en grève depuis plusieurs semaines. Ils s’opposent à la réforme de leur régime de retraite. Ils se plaignent des atteintes portées à l’accès au droit, et plus généralement du mépris des gouvernants. La coupe est pleine et déborde. Il suffit de voir que tous les avocats, tous les barreaux petits ou grands, toutes leurs institutions représentatives, se révoltent. C’est inédit.

L’avocat, un contre-pouvoir institutionnel

L’enjeu de cette grève inédite des avocats est d’abord d’ordre politique : il y va de l’indépendance d’une profession qui est un contre-pouvoir institutionnel nécessaire dans une démocratie. À parler d’universalité, n’oublions pas l’universalité des droits de chacun. La retraite est une modalité du statut que les avocats gèrent sans le moindre argent public. Sa confiscation est refusée économiquement et fondamentalement.

Rappelons que les avocats n’ont rien demandé sur leur régime de retraite. Celui-ci est autonome : financé par eux, géré par eux via la Caisse nationale des barreaux français – nombreux sont ceux qui donnent pro bono de leur temps pour cela-.  Il est excédentaire. Il verse une contribution « volontaire » très importante au régime général. Pourquoi donc vouloir le réformer ? Pour récupérer ses réserves accumulées depuis des décennies en vue des années futures, et ainsi les mettre sous la coupe de l’État.

Avocats et bâtonniers ont revêtu leur robe pour une photo de groupe historique le 31 janvier 2020 lors de l’AG statutaire de la Conférence des bâtonniers (Photo : ©P. Cluzeau)

« Bonaparte disait qu’il voulait couper la langue aux avocats ».

(une raison de plus pour moi de ne pas l’aimer, outre le rétablissement de l’esclavage Nldr!)

Bonaparte disait qu’il voulait couper la langue aux avocats. Macron pourrait bien les asphyxier. Le résultat est le même : les museler. Les politiques n’aiment décidément pas les avocats – sauf quand il s’agit de les défendre…

En démocratie, de grands penseurs français comme Montesquieu et Tocqueville ont montré qu’il est nécessaire d’avoir des contre-pouvoirs. L’avocat est l’un d’eux. Parfois, le seul qui reste pour défendre, y compris ceux qui ont commis l’irréparable, précisément pour garder l’ancrage dans l’humanité. Son rôle est de pouvoir s’opposer pour faire respecter le droit qui est la contrainte légitime des sociétés libérales. Pour cela, il lui est indispensable d’être indépendant. À tous niveaux. L’indépendance par rapport à son client, avec lequel il n’est pas confondu. L’indépendance par rapport au juge pour disposer d’un examen impartial. L’indépendance par rapport aux gouvernants pour tenter d’être sur un pied d’égalité des armes.

Pour que cette indépendance ne tombe pas dans le nominalisme, il importe qu’elle soit effective. En substance, il y a deux types d’indépendance : intellectuelle et matérielle (ou économique). Intellectuelle : cela dépend de l’avocat ; il en est responsable et même plus : il en est redevable s’il souhaite respecter son serment. Matérielle ou économique : par exemple, il convient d’éviter qu’un client ne soit unique et n’impose ses vues indirectement, il faut donc avoir une clientèle équilibrée pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Si les avocats dépendent de l’État pour leur retraite via un (faux) régime universel, ils seront soumis à l’État – qui domine les partenaires sociaux. Ils n’ont pas envie de devenir comme les médecins, des pseudo-fonctionnaires faisant la quête périodiquement pour fixer leurs honoraires.

Les avocats n’ont pas de privilèges

Les avocats ne veulent pas conserver des privilèges. Ils n’en ont pas : leur retraite, ce sont eux qui la paient. Comment oserions-nous dire qu’une retraite de base de l’ordre de 1 400 € est excessive par rapport à certaines retraites d’entreprises avec de fortes participations de l’État ? Dans une récente affaire médiatisée, on a vu un retraité forcé réclamer plus de 700 K€ par an devant le Conseil des prud’hommes. Gardons-nous de citer la retraite des parlementaires pour éviter toute polémique mais chacun sait ce qu’il en est.  N’oublions pas non plus que l’âge de début d’activité d’avocat est aujourd’hui de 28,9 ans pour les femmes et de 31,2 ans pour les hommes (source : CNBF). Ajoutez 42 ans de cotisations, et l’âge de la retraite sera de plus de 70 ans. L’âge pivot de 64 ans en 2027 est archi-battu. Par KO. Et pas avec 35 heures par semaine.

Une seule robe, un seul statut

Bref, les avocats ne veulent pas d’un régime universel (et encore moins d’une prétendue caisse autonome dans un régime universel, véritable supercherie) qui est une hypocrisie quand on voit toutes les dérogations qui demeurent et continuent de prospérer. Comment être dehors quand on est inclus ? Il faudrait revoir les notions de mathématiques. Cela va de surcroît à rebours de l’évolution économique qui consiste à développer des retraites privées car l’on sait bien que l’État est un très mauvais gestionnaire.

Même les trains sont privatisés. Et voilà que l’on essaie de nationaliser une retraite qui fonctionne sans coûter un centime au contribuable ! Ce « compromis » à la sauce État  est tout sauf un compromis : les avocats formés aux modes alternatifs de résolution des différends (MARD)savent que ce « compromis » est un abus de langage et, pour tout dire, un mauvais coup porté aux modes amiables.

En outre, il ne peut pas y avoir des animaux plus égaux que d’autres selon la formule de Orwell : nous avons tous la même robe, dont l’un des attributs est précisément de marquer l’absence de différence. Il ne peut y avoir un statut pour les avant-1975 et les après. Les avocats incarnent une unité, pas des géométries variables. Il y a un seul tableau. La fusion avocats et conseils juridiques avait bien marqué cette unité alors que les métiers restaient marqués. Il ne s’agit pas de fissurer les avocats par cette réforme qui pèche par toutes ses entrées.

« Il n’y a pas de défense libre, sans avocat libre »

Les avocats veulent rester indépendants. Ce n’est pas une position conservatrice. C’est une condition de leur statut depuis la nuit des temps. Il n’y a pas de défense libre sans avocat libre. De démocratie, ô combien précaire et fragilisée comme en ce moment, sans des contre-pouvoirs capables de parler d’égal à égal avec l’État. Quand on lit que certains avocats auraient fait libérer des délinquants – à la suite de décisions de tribunaux – parce qu’ils auraient soulevé des irrégularités procédurales, et que cela serait de « l’obstruction systématique » selon l’expression du procureur de la République de Paris, on croit rêver.

Comment peut-on avoir une telle vision du droit et de la justice ? La forme, c’est le fond qui remonte à la surface, écrivait Victor Hugo. Nos voisins anglo-saxons ont une expression : la due process of law qui pose comme principe que toute procédure doit être régulière. Qui mieux que l’avocat peut, le moment venu, en être le garant, étant rappelé que le juge n’est jamais là que pour trancher les arguments que les avocats soulèveront ? À avocat faible, justice faible. À avocat fort, justice forte.  Les avocats ne  renonceront pas à leur indépendance car il en va de leur raison d’être.

actu-juridique.fr

 

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Le nouveau piège de l’amende forfaitaire pour les excès de vitesse entre 40 et 50 km/h …

Philippe PLACIDE, Avocat Martinique, vous offre cette actualité !

 

Aujourd’hui

Le code de route permet au préfet de prendre immédiatement un arrêté de suspension du permis de conduire d’un contrevenant soupçonné d’avoir commis une infraction routière grave, afin de l’écarter temporairement de la route ; Car il représenterait un danger potentiel pour les autres usagers.

Cette suspension administrative est provisoire et ne constitue pas une peine.

Un juge devra déterminer une peine ( ou absence de peine) en fonction de ce que prévoit le Code de la route, de la gravité des faits et de la personnalité du prévenu ( souvent amende et suspension de permis de conduire).

En cas de relaxe le conducteur récupère tous ses points, à l’inverse une condamnation judiciaire lui fait perdre des points dans la quantité prévue pour cette infraction dans le code de la route.

Mais tous les excès de vitesse ne donnent pas lieu à convocation devant le tribunal de police : un avis de contravention peut être envoyé au contrevenant.

Dans ce cas, son permis de conduire ne lui est pas confisqué. C’est ce qu’il ressort clairement de la circulaire CRIM 2003-08 E8/10-06-2003  NOR : JUSD0330088C.

Ce qui change

La loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de Réforme pour la Justice permet désormais d’user contre le conducteur, de la procédure de l’amende forfaitaire et de la mesure de suspension administrative du permis de conduire…

En pratique, le conducteur recevant une amende forfaitaire, pourrait malgré tout se voir retirer le permis provisoirement par le préfet…

Pire, s’il fait le choix de payer sans contester ou demander à passer en justice, il perdra toute possibilité de contestation devant un juge !

Le préfet décidera alors SEUL du sort du permis de ce contrevenant.

Demain

Ce nouveau dispositif, introduit par la loi de modernisation de Justice pour le XXIe siècle ne concerne que deux délits routiers : la conduite sans assurance et celle sans permis.

Mais au regard des facilités offertes pour l’Etat et l’amélioration certaine de la perception de « timbres amende », il y a fort à parier que d’autres délits vont être soumis à ces dispositions.

Reste qu’à ce jour, l’administration n’a jamais semblé plus protectrice que la justice, des droits des conducteurs ….loin s’en faut.

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mécicament enfant crèche

NON et NON….demande certificat délivrance PARACETAMOL en crèche !!!

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Vous êtes sollicités pour demander à votre médecin traitant la rédaction de certificats médicaux demandant d’autoriser le personnel de crèche à délivrer du PARACETAMOL  à un enfant en cas de fièvre et/ou de douleur pour une durée d’un an.

Existe-t-il un cadre légal à cette demande ?

REPONSE DE l’ORDRE DES MEDECINS

Vous n’avez pas à rédiger ce type de certificat.

L’annexe de la circulaire de la Direction de la sécurité sociale du 27 novembre 2011 relative à la rationalisation des certificats médicaux précise à propos des crèches et assistantes maternelles que:

« Dans le cas d’un médicament prescrit, lorsque son mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d’apprentissage et lorsque le médecin n’a pas prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante.

Ainsi, l’autorisation des parents, accompagnée de l’ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistantes maternelles d’administrer les médicaments requis aux enfants qu’elles gardent »

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Téléphone au volant: vers une suspension immédiate de votre permis de conduire?

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En 2019, 6% des conducteurs tenaient leur téléphone en main, contre 3,7% en 2015. Si les contrevenants s’exposaient jusqu’ici à une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur leur permis, le gouvernement envisage d’aller plus loin.

Selon l’observatoire annuel de la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef) publié le 4 juillet, plus de la moitié des conducteurs admettent utiliser leur téléphone alors qu’ils conduisent. Alors qu’en 2015, 3,7% des conducteurs tenaient leur téléphone en main, le taux est passé à près de 6% en 2019. Cet observatoire met en avant que sur les cinq dernières années, le facteur « inattention » (15%) reste un facteur significatif dans les accidents mortels.

Aujourd’hui, selon un article du projet de loi d’orientation des mobilités, téléphoner au volant peut exposer les contrevenants à une amende forfaitaire de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis de conduire. Désormais, le gouvernement veut frapper un grand coup pour lutter contre ce fléau, qui serait impliqué dans au moins un accident sur dix, selon la Sécurité routière, en prévoyant la suspension immédiate du permis de conduire.

Une « suspension immédiate »

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière a en effet déclaré ce lundi 8 juillet sur les antennes d’Europe 1 que « puisque ça ne marche pas avec la contravention, on va augmenter d’une gamme ». « Si vous êtes en même temps avec le téléphone et que vous avez grillé un stop, mordu une ligne blanche, fait un excès de vitesse ou que vous n’avez pas respecté les droits d’un piéton, vous risquez la suspension immédiate du permis de conduire par les forces de l’ordre », a-t-il affirmé.

Cette disposition pourrait être insérée à la loi sur les mobilités, déjà approuvée par le Sénat, qui est en cours d’examen au parlement. Elle pourrait être mise en place avant la fin de l’année, mais ne concernera toutefois pas l’usage seul du téléphone au volant, qui restera puni de 135 euros d’amende et de trois points en moins sur le permis de conduire.

Challenge
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Philippe H. PLACIDE

Avocat à la Cour

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Cabinet PLACIDE; Me Philippe H. PLACIDE; Avocat Martinique;

Automobile: Le fichier des véhicules assurés (FVA) entre en vigueur depuis le 04 Juin 2019

Philippe PLACIDE, Avocat Martinique, vous offre cette actualité !

A l’aide de votre numéro de plaque d’immatriculation, les policiers et gendarmes pourront désormais savoir si votre véhicule est assuré ou non…

Les forces de l’ordre s’attaquent aux 75.000 conducteurs de véhicules non assurés en France.  Le fichier des véhicules assurés (FVA), annoncé par décret le 24 juillet 2018, entre officiellement en vigueur ce mardi. Désormais, à l’aide de votre numéro de plaque d’immatriculation, les policiers​ pourront savoir si votre véhicule est assuré ou non.

Destinés à lutter contre l’insécurité routière et la fraude à l’assurance, les premiers contrôles ont déjà eu lieu, ce mardi matin, à Paris et en région parisienne, avant de s’étendre progressivement à tout le territoire.

Jusqu’à 3.750 euros d’amende pour les fraudeurs

Lors des contrôles de police, les forces de l’ordre pourront maintenant sanctionner les automobilistes dont le véhicule n’est pas assuré. Les policiers entendent également mettre fin aux fausses vignettes sur les pare-brise ou aux attestations en cours de renouvellement.

En cas d’infraction, les autorités disposeront de trois jours pour confirmer l’absence réelle d’assurance. Les conducteurs de véhicules non assurés risquent jusqu’à 3.750 euros d’amende, la suspension du permis de conduire et la confiscation de la voiture. Les engins agricoles, militaires et diplomatiques ne sont pas concernés par ce nouveau type de contrôle.

20MM

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Alcool au volant : il existe une marge d’erreur de 8% sur les éthylomètres… et elle va être appliquée

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La marge d’erreur dans le calcul du taux d’alcoolémie, jamais appliquée, devrait l’être grâce à une décision de justice. Elle pourrait éviter à certains la suspension de permis.

Voilà une affaire qui embarrasse jusqu’au sommet de l’Etat, révèle Le Canard Enchaîné dans son numéro du mercredi 20 février. Et qui pourrait bien changer la donne pour de nombreux automobilistes contrôlés positifs à l’alcool au volant.

Pour le calcul de la vitesse sur la route, il existe une marge d’erreur des radars prise en compte avant toute sanction. Ce que vous ignorez peut-être, c’est que les éthylomètres, qui servent à calculer le taux d’alcoolémie des conducteurs, disposent, eux aussi, d’une marge d’erreur. Sauf que celle-ci n’est jamais appliquée.

Mais ça, c’était avant que la justice donne raison à deux automobilistes sanctionnés.

La suspension de permis annulée

Concrètement, les éthylomètres donnent un résultat avec un seuil d’erreur maximal fixé à 8%. Les fabricants l’écrivent eux-mêmes : ils ne sont pas capables de garantir un outil de mesure doté d’une parfaite précision. Cette marge d’erreur n’apparaît pas sur l’appareil, il faut donc la calculer après. Et elle peut tout changer.

Car selon la loi, à partir de 0,4 mg d’alcool par litre d’air expiré (0,8 gramme par litre de sang) un automobiliste a commis un délit. Cette qualification en délit autorise la préfecture à décider d’une suspension de permis pouvant aller jusqu’à six mois. C’est ce qui est arrivé au client d’un avocat spécialiste du droit routier, qui a saisi le tribunal administratif de Versailles.

Contacté par actu.fr, il explique : « si on appliquait la marge d’erreur de 8% de l’éthylomètre, mon client, contrôlé à 0,4 mg, n’était plus en délit mais en contravention, ce qui signifie que le préfet n’avait pas la compétence de lui retirer son permis. C’est ce que j’ai fait valoir au tribunal administratif de Versailles, qui m’a suivi en rendant un jugement en ce sens. »

Quel taux d’alcool est autorisé au volant ? 
Il est interdit de conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,5g par litre de sang et ne dépassant pas 0,79g. Cette infraction constitue une contravention de 4ème classe. Le conducteur risque la perte de 6 points sur le permis de conduire et une amende forfaitaire de 135 euros.
Conduire avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,8 g/l de sang constitue un délit.

Nouveau seuil fixé à 0,43 mg

L’affaire aurait pu en rester là, sauf que le préfet a saisi le Conseil d’Etat. Et la plus haute juridiction a confirmé le jugement du tribunal administratif, ce qui devrait faire jurisprudence. Conclusion (…)  :

Pour qu’un préfet puisse vous retirer votre permis, vous devez être contrôlé à au moins 0,43 mg d’alcool par litre d’air expiré (soit 0,86 gramme par litre de sang, ndlr).

En-deçà de ce chiffre, l’automobiliste ne sera plus « que » condamné à une amende et un retrait de six points sur son permis de conduire. Attention toutefois, cette décision n’est pas rétroactive !!!!!!!!!

2,5 milliards d’euros pour changer les appareils

Car il y a peu de chance que la fameuse marge d’erreur des appareils de mesure soit corrigée, comme l’explique Le Canard Enchaîné. L’hebdomadaire satirique raconte comment la décision du Conseil d’Etat a inquiété l’Unité de coordination de la lutte contre l’insécurité routière (Uclir), à tel point qu’une « discrète réunion » à ce sujet s’est tenue au ministère de l’Intérieur la semaine dernière.

Selon les calculs de l’Uclir, reconfigurer tous les éthylomètres et revoir le logiciel de la police coûterait pas moins de 2,5 milliards d’euros. Et à l’heure où le gouvernement cherche à réduire les dépenses publiques, pas sûr que cela fasse partie de ses priorités.

Le Cabinet PLACIDE vous rappelle néanmoins que l’abus d’alcool est dangereux pour votre santé et encore plus pour la santé des autres si vous conduisez.

Si vous sentez le besoin de boire, limitez vous à 2 verres pour éviter tout tracas…

actu.fr

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Permis de Conduire; Avocat Martinique; Cabinet PLACIDE; Me Philippe PLACIDE;

Sécurité routière : le refus de priorité à un piéton coûtera six points sur le permis de conduire… et une nouveauté …l’EAD…

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Un décret instaurant notamment un durcissement des sanctions pour les « refus de 1/ priorité » aux piétons et élargissant le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD) a été publié, a annoncé mardi la Sécurité routière.

Ces mesures font partie d’un plan annoncé par le Premier ministre lors d’un Conseil interministériel de sécurité routière (CISR) en janvier, comportant également le très controversé abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central, effectif depuis le 1er juillet.

Un automobiliste se verra désormais retirer six points, au lieu de quatre actuellement, s’il ne cède pas le passage à un piéton « s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire« .

La constatation de cette infraction peut par ailleurs se faire par simple vidéo-verbalisation.

Cette mesure vise à réduire la mortalité des piétons. En 2017, 519 ont été tués dans un accident et plus 11 070 ont été blessés.

Une autre mesure vise à étendre le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD), pour lutter contre l’alcoolémie au volant.

Au 1er janvier 2019, toute personne interceptée avec une alcoolémie supérieure à 0,8 g/l et inférieure à 1,8 g/l sera « éligible » à ce dispositif, branché sur le circuit d’alimentation du véhicule et dans lequel il doit souffler pour pouvoir démarrer.

Au lieu de voir son permis suspendu, le contrevenant pourra être autorisé, par décision préfectorale dans les trois jours, à continuer à conduire des véhicules équipés d’EAD, que ce soit le sien ou un autre véhicule (d’entreprise par exemple). L’installation du dispositif (1 300 euros environ ou location de 100 euros par mois) sera à sa charge.

Aujourd’hui, les EAD ne sont proposés qu’au tribunal ou, dans quatre départements expérimentaux (Nord, Marne, Drôme, Finistère), par les commissions médicales administratives des préfectures « mais cela intervient bien trop tard et les contrevenants y renoncent », explique le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe.

« L’objectif est d’éviter, par la rapidité de la décision, le déclassement causé par la perte du permis, notamment pour aller travailler. L’EAD est un outil reconnu contre la récidive d’alcool au volant. On espère qu’en développant l’usage, son prix baisse et amorcer ainsi un cercle vertueux« , résume-t-il. D’ici sa généralisation l’an prochain, cette mesure sera expérimentée dans six départements (dont le Finistère et la Réunion) « afin d’affiner le dispositif et les procédures », a-t-il précisé.

AFP

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Tutelle; Curatelle; Avocat Martinique; Maitre Philippe PLACIDE ;

Demande de tutelle, curatelle etc. : comment obtenir le certificat médical ?

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Pour demander l’ouverture d’une mesure de protection juridique pour un majeur (tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice), il faut d’abord solliciter un certificat médical auprès d’un médecin. Ce médecin ne doit pas être le médecin traitant de la personne protégée.

Ce certificat qui établit l’altération des facultés de la personne doit être rédigé par un médecin inscrit sur une liste établie par le procureur de la République.

Cette liste est disponible auprès du service civil du parquet des tribunaux de grande instance, ou du service des tutelles du tribunal d’instance dont dépend la personne à placer sous protection.

Ce médecin a la possibilité de demander l’avis du médecin traitant de la personne.

Le certificat circonstancié décrit l’altération des facultés du majeur et l’évolution prévisible.

Il précise les conséquences de cette altération sur la nécessité d’être assisté ou représenté, et indique si la personne est en état d’être entendue.

Le coût du certificat médical est de 160 €. Des frais de déplacement peuvent s’ajouter.

Si la personne faisant objet de la demande ne se rend pas au rendez-vous, une somme forfaitaire de 30 € devra être versée.

Le certificat est remis au demandeur de la mesure sous pli cacheté, à l’attention exclusive du juge des tutelles ou du procureur de la République.

Direction de l’information légale et administrative

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